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La province de Namur, au coeur de votre quotidien

© Mathias Martin © Philippe Samyn and Partners, architectes et ingénieurs

Lieu de vie

Qui sommes-nous ?

Tiers-lieu

Lumineux et chaleureux, fort de ses boiseries et de ses fenêtres multiples, de ses courbes, nuances et volumes variés et des vues offertes, Le Delta se veut être un lieu de vie agréable, ouvert à toutes et tous.

Son concept est basé sur le principe du «tiers-lieu», où le public devient acteur·trice, où l’on conçoit autant qu’on reçoit, où la culture est vécue de manière spontanée, naturelle, où il fait bon se rencontrer, partager et, par les interactions que le lieu et son action culturelle susciteront, de générer du sens commun. Le Delta offre ainsi des espaces favorisant la rencontre entre les personnes, la créativité, la mutualisation des idées, le partage des connaissances, des pratiques, des ressources, des envies… La culture y est vécue de manière naturelle et libre.  

Les aménagements intérieurs favorisent la convivialité et la libre circulation. Le hall, le jardin panoramique et le foyer de la grande salle sont ouverts en journée aux visiteur·se.s qui peuvent pratiquer leur art, le partager avec d’autres, et trouver un sens commun. Une zone de lecture proposant des quotidiens locaux, nationaux, et de la presse alternative, est accessible dans le foyer.  

Les grands principes sur lesquels se basent la programmation et les activités du Delta sont: 

Une approche plurielle des arts 

Composé de trois salles de spectacles modulables, de plusieurs espaces d’expositions, de locaux pour des animations et formations, d’un centre de documents en arts…, Le Delta se distingue par son projet culturel et artistique faisant la part belle à une approche interdisciplinaire : cinéma, théâtre, danse, image animée, musique, mouvement, arts plastiques se mêlent pour composer une programmation riche et diversifiée.  

Le soutien à la création 

Les artistes de la province, de la Wallonie, de la Belgique et au-delà sont un public pris en considération à part entière. Le Delta favorise la création artistique, encourage l’émergence de nouveaux artistes et aide à leur diffusion. Trois studios de répétition et d’enregistrement avec une régie commune sont mis à leur disposition. Deux résidences artistiques sont également disponibles, offrant un grand confort de création. 

La médiation 

Du personnel d’accueil et de médiation circule en permanence dans les locaux et se met à disposition des visiteur·se.s pour leur permettre une meilleure appropriation du lieu. La médiation traverse l’ensemble des activités artistiques et culturelles. Elle tient compte de tous les publics. Elle s’adresse aussi bien aux personnes seules, qu’aux familles et aux groupes, scolaires ou non. Une attention est portée aux personnes précarisées en concertation avec les associations en lien avec ce public.  

Un lieu sur le territoire 

Le Delta n’est pas un lieu réservé aux habitant·e.s de Namur-Ville. S’agissant d’une institution provinciale, sa mission s’adresse à l’ensemble de la population, mais aussi aux artistes et aux partenaires du territoire. À travers différentes thématiques qui rythment les saisons du Delta, ceux-ci sont associés à la construction de la programmation. Le Delta accueille également les publics fragilisés dans une dynamique participative. Il favorise enfin l’émergence, les talents d’aujourd’hui et de demain, offrant aux artistes une visibilité nouvelle. Et pourquoi pas, un jour, une renommée internationale…

Historique

Le Delta, appelé à l’origine la Maison de la Culture, est intimement lié au souvenir de François Bovesse, poète, avocat, homme d’Etat, et ancien Gouverneur de la Province de Namur, qui a contribué au renouveau culturel namurois. Assassiné par des rexistes en 1944, une  association convainc les pouvoirs publics d’ériger un lieu culturel en sa mémoire et en 1955, la Province de Namur décide de confier la construction à l’architecte moderniste Victor Bourgeois, associés aux Namurois Jacques Collin, José Ledoux et, pour la décoration d’intérieur, Georges Lambeau. Un jardin, enclavé entre la Sambre et la maison de la culture est créé par l’architecte paysagiste René Pechère. 

Le programme originel de la Maison de la Culture consistait, au milieu des années soixante, à accueillir un centre de congrès avec des ambitions cosmopolites. Lors de sa construction, le lieu fut très vite connoté élitiste (en témoigne la présence d’un club select au deuxième étage). Le hall d’entrée avait été conçu pour accueillir des expositions de sculptures, la grande salle pour des congrès (avec traduction simultanée) et des spectacles où l’on s’habille et où l’on se montre… Le foyer du rez-de-chaussée, avec ses colonnes habillées de métal doré, ses parements en bois précieux, ses sols en dalles de pierre et ses lustres de Venise, faisait écho à cette idée de représentation de la société formatée des années d’avant mai 68. 

A partir de 1968, les activités de ce centre de congrès glissent vers celles d’une maison de la culture, telle que celles développées en France par André Malraux. Le ministre français de la culture les voulait alors basées sur le concept d’une politique de décentralisation culturelle auprès d’un large public, de la pluridisciplinarité et de la confrontation directe à l’œuvre d’art afin de favoriser l’évolution vers plus de démocratisation et de médiation suite aux mouvements contestataires de la fin des années 1960. Son nouveau rôle est d’assurer une action culturelle «populaire» et d’éducation permanente «en tentant de proportionner la référence et l’actualité».  

En 1981, la maison de la culture devient le siège du service de la culture de la Province de Namur. 

En 2011, la Province de Namur décide de lancer un vaste chantier de rénovation et d’extension de la maison de la culture. En effet, la mise en conformité des équipements et installations techniques s’avère nécessaire ainsi qu’un aménagement sécurisé et adapté des abords, une accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. L’outil culturel doit lui aussi être repensé en fonction de l’évolution de la société, des besoins et attentes des publics, des nouvelles technologies, des disciplines artistiques actuelles. La maison de la culture entend rayonner sur son territoire et au-delà en étant un outil adéquat et performant. L’ampleur des travaux incite l’Institution provinciale à débuter par un marché de définition attribué au bureau Styles Architects composé de Maurice Culot, Jean-Paul Tournay et Alice Verlaine. Les architectes organisent une trentaine de réunions, rencontrent plus de deux cents personnes, membres du personnel, utilisateur·trices, partenaires, acteur·tricesculturel·les, intervenant·es en matière de patrimoine, environnement et urbanisme, expert·es techniques et scéniques… Le but est de déterminer et regrouper les nécessités de chacun·e en fonction des superficies existantes et des possibilités d’extension, l’environnement extérieur, la situation au sein de la ville… et d’obtenir un cahier des charges complet et réaliste. L’étude finale du bureau, remise en 2012 constitue le socle du futur cahier des charges pour la rénovation et l’extension du lieu. En 2015, un appel d’offres est lancé et c’est Cœur de Ville, une émanation du groupe Thomas & Piron associé au bureau Samyn & Partners, Architects et Engineers, qui emporte le marché l’année suivante.

L’Institution provinciale

Le Service de la Culture de la Province de Namur a pour mission de créer sur le territoire de la province de Namur, voire au-delà, des activités culturelles et artistiques en privilégiant la médiation et la participation active des citoyen·nes. 

Il joue un rôle de coordonnateur par la création de réseaux culturels, la décentralisation d’actions de formation, d’animation, le développement de démarches participatives…, un rôle de fédérateur par le développement d’initiatives en collaboration avec les centres culturels, maisons de jeunes, bibliothèques locales… autour d’objectifs communs et un rôle de facilitateur via un soutien à l’innovation et à la création, en suscitant les pratiques émergentes. 

Pour atteindre ces missions, le Service de la Culture de la Province de Namur dispose de divers départements : 

Un département de programmation artistique qui réunit plusieurs disciplines : la musique, les arts plastiques, le cinéma, le théâtre d’amateurs et le théâtre-action ainsi que les arts du mouvement (danse, cirque…). Les activités de ce département se déroulent essentiellement au sein du Delta. La transversalité entre ces disciplines est au centre de la programmation. 

Un département de développement territorial qui coordonne des projets d’actions et d’activités socioculturelles en concertation avec les partenaires culturels de tout le territoire provincial (centres culturels, bibliothèques locales, centres et maisons de jeunes, etc.) et développe des réseaux (les  métiers d’arts, les plates-formes collaboratives avec les centres culturels…). Ce département organise des formations pour les acteur·trices socioculturel·les du territoire en lien avec les enjeux de société et les évolutions des métiers de la culture. Via des contrats de partenariat entre la Province de Namur et les communes de son territoire, le personnel de ce département accompagne les communes dans la réalisation de projets culturels spécifiques. Des aides en personnel occasionnel sont également analysées et octroyées aux communes et associations culturelles et sociales de la province de Namur. 

Un département relations aux publics et communication, qui accompagne tous les projets en matière de médiation, d’accompagnements des publics (tant scolaire que via des actions vers les familles, publics fragilisés…), organise ateliers, stages et workshops, rencontres citoyennes, rencontres d’artistes… La communication du service est coordonnée par ce département tant dans les supports web que la communication offline ou encore dans les contacts et partenariats presse. 

Et enfin, un département administratif et technique qui coordonne les actions, organise un accueil de qualité, gère les locations de salles à au Delta, la commercialisation d’implantations d’attractivité (restaurant, boutiques…) et supervise l’aspect technique des manifestations se déroulant tant au Delta que sur le territoire provincial.