Logo province de Namur

La province de Namur, au coeur de votre quotidien

Fonds Thirionet

Caroline Pierret

Spécialité(s) : Arts plastiques photographie Vidéo
Année(s) : 1998

Les passions artistiques de Caroline Pierret sont et restent toujours depuis plus de vingt ans, la photographie, la vidéo et le cinéma. Forte d’un savoir-faire reconnu de :
– photographe-reporter aux Festivals du Film de Montréal, de Cannes, de Bruxelles, de Namur,
– photographe de publicité,
– photographe de plateau chez Marion Hansel, Patrick Iratni et Marie Mandy,
– vidéaste à Montréal.
Confortée par ses participations à des expositions personnelles ou collectives, par des sélections d’artistes auprès de jurys internationaux, Caroline sollicite et obtient en 1998 une bourse du Fonds Thirionet. Depuis l’attribution de ce prix et parallèlement à sa pratique artistique, Caroline Pierret a entrepris de nombreuses recherches sur les arts visuels au Québec. Elle a tissé d’importants liens dans différentes sphères de productions et diffusions des arts et de la culture à Montréal comme à Bruxelles. Elle a notamment été chargée de la programmation de l’organisation du Festival Pink Screens et de l’organisation « Genres d’à côté » à Bruxelles.
Installée depuis six ans à Montréal, Caroline Pierret, parmi d’autres activités, a été commissaire de Une Famille à Bruxelles, de Chantal Akerman, en collaboration avec le centre d’artistes La Centrale. Elle a aussi préparé une lecture publique du livre Dis-moi que je t’aime de Pascale Tison, pour la Communauté française de Belgique pour qui elle est consultante au Québec. Elle a été commissaire de d_calage, un événement de vidéo et de performance d’artistes belges et québécois diffusé sur les deux continents. Elle a été aussi l’assistante des artistes Jérôme Fortin et Dominique Blain.
Elle vient de terminer une série de portraits intitulés Barcelone 2009. Un témoignage sur les mouvements humains dans l’espace urbain de la cité catalane.
De la photographie à la vidéo, Caroline Pierret cherche à capter ce courant d’émotion qui circule entre les choses, à détecter ce qui ne peut pas être vu directement. Saisir, voler, arrêter, s’approprier, transformer, telles sont ses obsessions artistiques. Son univers visuel se situe dans l’épure et tend à l’essentiel des lignes, des gens, des ciels, du vide. Le rien ou le presque rien, comme aurait dit Jankélévitch.


Louis Richardeau, 2010