Que reste-t-il de nos courses à travers bois ? De nos cabanes ? De nos élans vers l’ailleurs ? Des courses à vélo et des griffes aux genoux ? Des oiseaux qu’on s’en allait imiter à travers champs, des papillons et des tritons, des jeux avec les copains, les copines, au soleil de l’été ? Des pistes de luge, de la neige et du vent ? Que reste-t-il des friches, des empreintes dans la boue, du passage du vivant dans l’ombre des bosquets ? Que reste-il des dialogues que nous avons entretenus avec nos paysages ? Et dans quelle mesure ne devons-nous pas notre imaginaire aux merles comme aux rivières, aux terrils comme aux grottes ? Ce sont ces questions qu’Aurélien Dony et Charly Simon ont voulu poser aux hommes et aux femmes rencontré.e.s à travers toute la Wallonie.

Les enfants d’aujourd’hui bénéficient-ils des mêmes espaces de liberté que leurs aînés ? Entretiennent-ils toujours une relation avec les paysages, la faune, la flore ? Ou bien  la prolifération des zones industrielles, commerciales et immobilières, l’intensification du trafic, la rurbanisation… nous éloignerait-elle toujours plus de ce rapport au vent, aux arbres, aux fleuves et aux oiseaux ?

C’est après une vaste enquête documentaire qu’a menée l’équipe de l’Absolu Théâtre, composée de jeunes artistes issu.e.s eux-mêmes et elles-mêmes des différentes provinces wallonnes, que débute le travail de création en résidence de la deuxième production théâtrale de cette jeune et prometteuse compagnie.

Ce projet est soutenu par : le centre culturel de Dinant, la ville de Dinant, le Central, le Delta, le centre culturel d’Hastière, le centre culturel du Brabant-Wallon, le centre culturel de Welkenraedt, les VTS de Stavelot, la Cité Miroir, le centre culturel de Stavelot, le Premier Congrès de la Résilience en Wallonie, la SACD, Un futur pour la culture, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Tax Shelter.