Cette exposition au PointCulture de Namur présente le travail photojournalistique de Véronique Vercheval. Elle a travaillé pour le magazine Voyelles et a mené des enquêtes à long terme de type documentaire et sociologique, notamment pour les projets des « Archives de Wallonie ». Elle a réalisé des nombreux reportages en Palestine occupée, en s’impliquant totalement dans les projets. Son regard tend à privilégier le point de vue social et le côté humain des choses.
En Palestine, la population vit dans un contexte marqué par l’occupation militaire israélienne qui la plonge dans une situation socioéconomique particulièrement difficile. Aujourd’hui, on estime que plus d’un quart des Palestinien·ne·s – 1,4 million de personnes –vivent dans la pauvreté. Ils subissent un système multiforme de répression et d’exploitation par l’État d’Israël qui empêche les travailleur·euse.s de revendiquer leur droit au travail et à l’emploi. Par conséquent, le nombre de Palestinien·ne·s partant travailler en Israël et dans les colonies n’a cessé d’augmenter ces dernières années, atteignant 133 000 avant la pandémie.
Dans le secteur des carrières de pierre, la situation ne fait pas exception : des conditions de travail qui ne respectent pas toujours les critères du travail décent, que ce soit au niveau des rémunérations, de la charge de travail imposée ou de mesure de sécurité. L’exposition photographique Palestinian Workers de Véronique Vercheval a pour ambition de mettre en lumière ces travailleurs qui, au quotidien, se lèvent et affrontent tant d’obstacles liés au contexte de l’occupation militaire par Israël, pour travailler dans des conditions souvent très risquées.
Cette exposition a été réalisée par Solsoc et la Centrale Générale – FGTB en collaboration avec la PGFTU – « Palestinian General Federation of Trade Unions », et avec le soutien de la coopération belge au développement.