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15.05.20 16.05.20

Reprendre

événement reporté – plus d’informations prochainement

Création théâtrale en résidence

Avec : Ansou Diedhiou, Edoxie Gnoula, Vincent Kabore, Salifou Kientega, Benoît Verhaert
Texte : René Georges, avec le regard complice de Mahamadou Tindano
Mise en scène : René Georges & Salifou Kientega
Scénographie & costumes : Issa Ouedraogo
Production : XK Theater Group PSIAC

L’XK Theater Group PSIAC bénéficie de l’aide de la Commissions mixte WBI- Burkina Faso, d’une aide de la Province de Namur et de la Ville de Namur et est accueilli au Delta et aux Abattoirs de Bomel (Namur).

La pièce débute en Belgique, dans une ville de province, puis bifurque au Burkina Faso, quelque part près de Bobo-Dioulasso, pas loin de la Côte d’Ivoire. À Kapouy, un village dioula devenu presque fantôme, de plus en plus déserté par ses habitants, principalement les jeunes qui sont partis vers la ville la plus proche ou la capitale pour chercher du travail et fuirent les affrontements intercommunautaires. Sorte de no man’s land à la sauce africaine. N’Zékou, la cinquantaine, s’est exilé en Europe. Cela fait 30 ans de cela. Là-bas, il vient d’apprendre qu’il est atteint d’une grave maladie. Depuis ce jour, quelque chose s’est renversé en lui. Il est déboussolé, et ne comprend plus rien à rien. Il décide de rentrer dans son village natal au Burkina Faso. Commence alors une véritable épopée pour N’Zékou, un fils prodigue de notre temps en quête de résilience.

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Note d’écriture de René Georges

« Un saint qui se jette dans un martyre entre ciel et terre. Ici la psychologie pourrait être ennuyeuse, voire insuffisante à répondre, à les comprendre ces personnages. Je préfère les inscrire, les cerner, dans leur évolution dans ce village déserté, splendide immobilité qui fait résonner toute la vanité de leur agitation. Reprendre est donc une pièce de trajets, d’allers et retours, jusqu’à ce que le héros achève son processus de libération, qu’il atteigne le très ironique et incertain statut de fils prodigue émancipé. Frontalité primitive et de mise en crise de la représentation, REPRENDRE une pièce qui parle de la chute de l’ordre ancien et sans doute la victoire de l’ordre barbare. En filigrane pourtant – si l’espoir semble malgré tout encore possible – la résistance. Résister au pessimisme radical et le rendre ambigu, car cette histoire aristotélicienne pourrait être vraie. Elle est une reprise en mains de ce que nous croyons être : des hommes et des femmes en quête d’absolu. Vivre et mourir, ce n’est peut-être que ça : Résister et espérer. Et puis, il s’agit de laisser ouvertes les déchirures ou les déséquilibres d’un monde réclamant une révolte qui ne vient pas. »

René Georges. 4 septembre 2019.

Site web

Réserver

Salle

Tambour

Horaire

20h30

Tarif

Gratuit

Public

Tout public

Particularité(s)

Entrée gratuite sur réservation