→ Modération : Anti Devillet  

Longtemps canalisés, aménagés, rendus utiles — les fleuves ont été nos routes, nos moteurs, nos frontières. On les a contenus, redressés, exploités. 
Mais aujourd’hui, alors que les eaux débordent, que les sols s’assèchent et que les ports s’étendent, une autre question se pose : et si les fleuves n’étaient pas seulement là pour nous servir ? Et s’ils étaient des organismes vivants à part entière, des forces avec lesquelles il faut apprendre à cohabiter ? 

On parlera de villes qui s’ouvrent à l’eau, d’infrastructures qui n’opposent plus nature et industrie, de travail invisible le long des quais, de territoires traversés par des flux autant que par des mémoires. 

Une invitation à repenser nos manières d’habiter la terre… les pieds dans l’eau. 

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