Exposition duo mettant en présence la jeune plasticienne belge, Maëlle Dufour (1994), et le peintre Jean-Michel François (1955) autour de leurs créations récentes.

Maëlle Dufour est artiste visuelle qui vit et travaille à Bruxelles et à Gand, en Belgique. Elle est lauréate du HISK (Institut Supérieur des Beaux-Arts) Gand 2022-2023. Elle a étudié la sculpture à L’ENSAV La Cambre (Bruxelles) et à la Finnish Academy of Fine Arts (Helsinki). 

A travers sculptures et installations, Maëlle Dufour crée des systèmes complexes qui questionnent le progrès au cœur des époques passées, connues et futures. Elle y explore les traces de décadence et des prémices d’espoir, interrogeant le progrès à double tranchant et portant des éveilleurs de conscience qui, à travers des gestes de sauvegarde, réfléchissent au sens de l’évolution humaine. Elle interroge l’origine, la mémoire et la renaissance des choses (ou de leur absence). Les ruines ont-elles été détruites par la nature elle-même ou par les hommes qui se sont battus pour des territoires ? Sont-elles les fondations d’un renouveau ?

Maëlle Dufour a été lauréate de divers prix et bourses, dont le « Prix de la Commission des Arts de Wallonie, 2018 », le « Prix du public de la Jeune Sculpture de la FWB, 2020 », le « Prix Macors, 2021 », « Un Futur pour la Culture, 2021 » et « Cocof, 2021», ainsi que le « Prix du Hainaut 2018 ».

À l’abri des tendances actuelles, Jean-Michel François réalise des œuvres picturales hors du temps et reste fidèle depuis plusieurs années à son propre style. Sa technique mixte combine l’utilisation d’acrylique et crayons de couleur aux teintes souvent grises, bleues et noires.

Les matériaux recouvrent l’entièreté du support, créant le sentiment d’une matière pierreuse et charbonneuse, et donnant naissance à un monde mystérieux et silencieux.

Dans un premier temps, la lecture de ces œuvres « sans titre » peut paraître déroutante tant elles semblent répétitives au premier coup d’œil. Elles ne livrent leurs secrets qu’à l’observateur attentif qui parvient à déceler les formes dessinées. Car sous les tonalités toujours sombres, sobres et nocturnes, émergent d’intrigantes formes géométriques, objets étranges ou architectures s’apparentant à des pyramides, stèles, bornes ou dalles qui font naître, chez la spectatrice ou le spectateur, un sentiment de solitude, d’angoisse et de mystère…

Jean-Michel François a été lauréat des Prix Médiatine, Bruxelles 1988, du Prix René Janssens 1992 et du Prix Jos Albert 1997, Académie Royale de Belgique.

Cité dans de nombreux ouvrages de référence, « Benezit » Art belge XXe siècle, Serge Goyens de Heusch « Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporain, Jean-Pierre Delarge », « Dessins d’artiste belges contemporains, Ignace Vandevivere ».

Œuvres dans les collections publiques et privées : Banque Nationale de Belgique, Fédération Wallonie-Bruxelles, Province du  Brabant Wallon, Province du Hainaut, Musée L (Louvain-La-Neuve).

A l’occasion de cette exposition une publication « Jean-Michel François, Les ailes brûlées »  poème de Françoise Lison-Leroy, sera éditée avec l’aide du Secteur des Arts Plastiques de la Province de Namur aux éditions Espace B. (broché,20 ill. 44p.16,5x21cm)