
Dans un mouvement de rotation perpétuelle, une danseuse masquée évolue sur un socle muséal, alternant des poses et mouvements sculpturaux en dialogue avec la musique électronique live. Anonyme, elle superpose des masques jusqu’à perdre la vue, puis ôte ses vêtements un à un, dévoilant son corps, avant de s’extraire du socle, mi-statue mi-animale.
Mutante s’inspire d’une particularité urbaine vietnamienne où les femmes se recouvrent entièrement le visage et le corps lors de leurs déplacements à moto pour se protéger du soleil et de la pollution. A la tombée de la nuit, elles se dévoilent et révèlent des corps affranchis. Une émancipation dont s’emparent Pierre et Emmanuelle à travers une chorégraphie du recouvrement, ouvrant le dialogue sur la question de la mutation de l’identité féminine.
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