Dominique Nalpas est militant et artisan de la démocratie de l’eau. Actif au sein des États Généraux de l’Eau à Bruxelles, il œuvre depuis plus de vingt ans à faire de l’eau un bien commun, au cœur d’une ville plus juste, plus poreuse, plus vivante. La question étant après 150 ans d’une eau refoulée par la ville, comment faire entrer l’eau en politique ?

Avec les EGEB et l’appui du concept de « Solidarité de bassin versant » né place Flagey en 2001, il agit sur le terrain en mobilisant savoirs citoyens, cartographies sensibles, savoirs techniques et démarches collectives. À ses yeux, transformer la ville commence par écouter les milieux, les habitant·e·s, les flux — et ouvrir des espaces de co-construction, dans un monde cadastré, découpé, individualisé, qui, il faut bien le dire, résiste quelque peu.

Ce récit d’un agir poétique au bord des cycles de l’eau, entre compost et horizon, entre densification urbaine et nécessité de laisser des espaces ouverts, veut faire un bilan (très provisoire) d’une manière de faire la ville, les territoires et penser le paysage. 

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