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20.02.22

La Semaine du son – concert de clôture

La Semaine du Son pose à nouveau ses valises au Delta pour un concert en deux parties, en clôture du festival qui se déroule à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie du 7 au 20 février, et qui est accessible gratuitement.

Au programme :

Souffrance, Bonheur et Vie avec Schumann par Jens Vermeiren et Isabel Dhallé en première partie.

Les jeunes musiciens Isabel Dhallé, violoniste, et Jens Vermeiren, pianiste, apporteront sur la scène de La Semaine du Son la première sonate pour violon en la mineur du compositeur allemand Robert Schumann, écrite en 1851. Le premier mouvement de cette sonate porte le titre typiquement schumannesque de Mit leidenschaftlichem Ausdruck. Tout au long de ce premier mouvement, les phrases se chevauchent, comme souvent chez Schumann, créant un effet spécial d’une image un peu floue. C’est une conversation continue entre violon et piano qui devient de plus en plus intense, en poursuivant avec des phrases courtes, les changements de tempo et un bouleversement émotionnel, pour finir avec un passage lyrique qui allège l’atmosphère sombre. Un rappel du mouvement d’ouverture mène à un final puissant et grandiloquent.

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Ce que l’amour me dit – Duo Kalliste en seconde partie.

Une version scénique des ‘Kindertotenlieder’ de G. Mahler.
Irini Tzanetoulakou, actrice et cantatrice et Véronique Rubens, pianiste, ont fondé le Duo Kalliste. Les deux artistes créent des spectacles où la musique classique fait peau neuve. La présentation de leur musique préférée est enrichie par l’usage de techniques des arts de la scène. De Brahms à Mahler ou de Britten à Kurt Weill, le Duo Kalliste offre au public un répertoire étendu enrichi par des touches de théâtre ou de danse.
« Ce que l’amour me dit » relate un périple où l’amour est mis en péril. Le jour où une mère perd ses enfants, elle entame un intense combat personnel entre obscurité et espérance. Dans le dernier Lied, Mahler nous entraîne dans l’imaginaire : l’illusion que les enfants ne font que dormir paisiblement, comme d’habitude. Mahler sort alors une citation musicale du dernier mouvement de la troisième symphonie intitulé « Ce que l’amour me dit ». C’est un moment-clé d’où jaillit un univers empli de clarté et d’amour. La musique de G. Mahler et la poésie de F. Rückert se déploient dans un récit qui entrelace la voix et les gestes.

Pour réserver, cliquez ici

Salle

Tambour

Horaire

18h00

Tarif

Gratuit

Public

Tout public

Particularité(s)